Pingyao le 27 octobre 2009

Trois semaines à ne rien faire, ou presque, balades, photos, restaurants, visites ...
M'emplir le crâne d'images, le cœur d'autant de futurs regrets de toujours repartir, le ventre de tellement bonnes choses ...
Dans mon lit, alcôve et baldaquin, deux mètres par trois, mon ordi posé sur la tablette destinée au thé, dernière carte postale depuis la Chine avant de partir au Cambodge. Vol Chine Southern air lines jusqu'à Canton, re-vol avec la Chinese eastern cette fois-ci jusque Xian li, joli nom chinois pour Siem Reap.
Mon très cher ami Thy m'attendra à l'aéroport,

J'aime bien ce nouveau concept de philms, petits films ou photos animées comme vous voulez... J'ai trouvé ça et je vais peut être en abuser un peu...

Dans deux jours je retrouverai peut-être Face Book et pourrai répondre aux invitations, à condition que je dispose d'internet ...

Hier, virée à Jié Xiu, ville sale et très sympa, aujourd'hui à Tai Yuan, capitale, tellement animée, bagarre pour trouver un taxi, la belle vie, le bruit; nous avons passé la journée là-bas avec June pour tout d'abord récupérer mon billet d'avion, mais aussi faire un peu de tourisme. Visité les pagodes jumelles, assez célèbres. Curieusement, je ne connaissais que l'ancêtre: une vieille pagode délaissée, et merveilleusement touchante.

Touchante cette soirée dans le courtyard, où une fois de plus la mammy me fait porter un bol de porridge et des patates douces, plat quotidien pour des millions de chinois. Pas de bière mais un petit verre d'alcool, le vin du Shanxi. Touchante la petite Nanan qui vient me présenter des naïfs tours de magie, les jeune filles qui me demandent de jouer une dernière fois aux cartes, touchante cette gentillesse qui ne s'affiche pas, sans gêne... Je vous envoie trois philms, et encore merci à Jean Luc qui s'occupe du blog en ce moment.

Pingyao le 25 Octobre 2009

Tout d'abord merci à Fréderique et Fanny pour ce bon dîner au Yu Feng Heng Hôtel. Les amis Shangaiais étaient déjà dans leurs chambres à mon retour, mais je me suis tout de même servi un petit alcool avant de rentrer.
je n'utilise pas le blog pour des messages personnels, ceci restera donc une exception...

La vie à Pingyao, toujours aussi attractive, cette après midi, je me suis installé dans un coin de rue et ai dessiné au lavis. Comme ça m'a fait du bien !!!
Encore trois jours ici avant de prendre l'avion pour Xian li, ( Siem-Reap )

Hier ai assisté à une petite bagarre de rue, je vous en livre la primeure.
Quelques petites baffes !
bof !...

Pingyao, on 24th October 2009,



Still here in Pingyao, day per day I get use to do almost nothing, I feel less and less a traveller, forgeting to take my camera mostly of the time.
Everyday I give a french language lesson to my friend June, she is a very clever student!
On 29th I fly to Cambodia and I enjoy already,
I'll miss the plastic flowers in my room and the four red lamps at the floor corners in my room, such small thing can have some importance sometimes...
Yersterday we went with June in a town not far from here. They have there many shops of real antics, I did buy few small things, stamps, perles, old knifes, pipe, little cat in Ivory.
Just now, Nanan, June's and Li Xion's daughter bring me some cakes, she is a sweet 8 years old girl, her brother is 12,
If you come once in Pingyao, you should come here, but only give this address to friends, please...
The sun still shine here,
So you see, I can also writte in english ...

2009, oct 18th, Still in Pingyao






I like so much those days: just walking anywhere, without any end, without any planning, meeting people, taking few photos, eating a soup at a corner of street, as soon forgetting where was that corner...
One day on two, I take June's bike... sometimes 20 kms in one day, brake my poor sixty years old back, day later stay home, walking around...
Today morning I'll take a bus to a small town, I am going to meet some friend: Quin Hong's husband and their son. He is an accupontor doctor, and we met each other this sunday holiday...

Fly to Siem Reap, Cambodia on 28th Oct, from Kunming. Just have now to book a train to Kunming, Yunan province.

Comme j'apprécie ces journées, à me balader sans but précis, rentrer "à la maison", prendre une photo, ici ou là, bavarder... Oublier ce que je viens juste de faire, et surprise retrouver un lieu oublié.
Avant hier je retrouve une école, Il y a deux ans, elle grouillait d'enfants, à la sortie, des vieux vendaient jus de canne, et autre friandises, j'y avais été merveilleusement bien reçu.
Mais voilà : plus un cri, plus un chant, des femmes épluchent des maïs au milieu d'une cour, une voiture de police est garée là, inerte, des vieux viennent pisser dans les coins (ce que j'ai fait moi même), c'est la fin d'une école.
Toutes les écoles de Pingyao ont fermé, place à la décentralisation, au tourisme ...
Allez, gardons le moral, les enfants vont tous à l'école, ici ...

2009, october 13, Pingyao

Pingyao is an old town, famous since they did make films for about ten years. Now all the olds houses became hostels, some families are rich, like their grand parents were as merchants.

I don't know the exact difference between travellers and tourists, even I don't really mind, but if we could go straight without fear, we would cross marvellous situations on the way. For example:

A baby girl, two years old dancing in the middle of the street, in the middle of nowhere, somewhere...

A wedding, they invite you to participate, big emotion!

Later, a man and a woman are sketching a couple of japanese, dressed like in a theatre piece, who were occupants during the war! Incredible scenery, people are enjoying so much! It's a real collectif "delirium". I 'll not judge about that, Japanese are my friends too, we are there in another dimension...

Fot three days I became a french teacher for my friend June and she is a good pupil.

Ed ask me to write more in english in this blog, thank you Ed. If someone could make corrections for me and send them by email, I 'll appreciate.

A bientôt !

Ce qui est extraordinaire ici, au milieu de ce champ de mines touristique, c'est justement ce qui se verrait de tous si seulement nous avions le courage d'aller droit devant nous, sans crainte.

Ce n'est pas cela qui fait la différence entre touriste et voyageur, le goût pour l'aventure est une affaire de cœur et d'imagination.

Pour exemple, en deux jour trois scènes extraordinaires ont croisé mon chemin:

Une enfant de deux ans danse au milieu de la rue, ses aînés battent des mains et l'encouragent, elle fait tant son possible qu'à elle seule, une partie de la Chine semble danser, elle m'a vu, mais feint et se démène encore plus, une partie de la Chine feint et se démène ...

J'entends des pétards, je file vers le bruit avec mon vélo. C'est un mariage, je filme, suis invité à rentrer, ambiance extraordinaire, musique locale, aigüe; enlèvement de la mariée, cachée dans des tissus et une robe d'un rouge chaud et violent; nouvelles pétarades, juste derrière mon dos, départ des voitures noires... Les passants passent en claxonnant, rient, un vieil homme déambule au milieu de la fête, hagard...

Arès le mariage, un attroupement près d'une des portes ( Pingyao est une ville fortifiée de 1000 ans je crois ). Un homme et une femme déguisés singent d'une manière clownesque un couple d'occupants japonnais. Caricature très bien faite, vrai théâtre de rue où s'exprime une haine tenace de l'ancien occupant. Singeries et rires redoublent quand je filme, liesse populaire. Toute la Chine, là aussi, vit dans une seule scène... Je ris malgré moi car le Japon est mon ami, tout comme la Chine.

J'envoie des photos des deux scènes citées, de la petite fille je n'ai qu'un film, désolé...

Sinon, je me transforme en prof de français pour June qui est une très bonne élève. Hier midi nous avons mangé chez eux, les enfants adorent les petits jouets: playmobils et voitures de Michel Vaillant. Il y a encore des trucs très beaux fabriqués chez nous et qui n'existent pas ici ...

Le 09 octobre 2009

Dernier jour à Zibo. J'y reviendrai dans quelques semaines.

Les sensations cueillies ici sont de plus en plus bouleversantes, le Chine est un pays dangereux pour les sentiments.

Non, ne cherchez pas à lire entre les lignes, si vous le faites vous trouverez de la poussière jaune, quelques gouttes de pluie.

Mon amie Feng vit avec son ami dans un collège où elle enseigne l'anglais. Elle n'est pas encore diplômée, le trajet sera encore long pour se faire une place dans ce métier, très couru ici, Mao, son ami, est professeur de gym, titulaire.

Avant hier, je suis venu visiter le collège. Les collèges sont de petites universités, les études durent une année de moins toutefois. 3000 élèves, 500 professeurs. Proche de là, un vieux village pour qui cette école nouvelle représente la richesse... des petites échoppes partout, un cyber-café ressemblant à un bouis-bouis. Mao y a vécu deux ans, moins dix degrés l'hiver, aujourd'hui, il s'achète un appartement magnifique dans l'enceinte du collège.Tout ici va tellement vite, certainement beaucoup de gens restent sur le pavé, les vieux, toujours souriants, semblent ne pas comprendre, les jeunes se ruent sur les jeux vidéos...

Le soir, je reste chez eux, il leur semble que le accueil n'est pas digne de moi, je dois les convaincre que tout ou presque vaut mieux qu'un hôtel, nous mangeons aussi bien qu'à midi, Mao est un excellent cuisinier, il a appris avec sa mère... Feng avoue son incompétence en la matière...

Le 8, nous nous levons vers 7 heures, envoyer du courrier ( payer mes impots locaux...), acheter des unités pour mon portable, puis nous prenons un, puis deux bus, puis un petit taxi pour arriver au village de I Huan. Réputé pour être, je cite, peut être le plus pauvre village du Chandong. En fait de pauvreté, nous sommes au cœur de la gentillesse et de la simplicité rurale. J'ai rarement vécu une après midi aussi touchante. Nous avons été reçu chez plusieurs personnes, avons reçu noix et fruits en quantité, j'y ai appris trop pour pouvoir le conter ! Jamais je ne regretterai le choix de visiter les lieux comme ceci plutôt que les sites reconnus.

Comme ces mots transitent grâce à la gentillesse de JL, je ne peux envoyer trop de photos, mais je vais en choisir une de ce village.

Plusieurs soirs, je suis resté à regarder les gens danser sur l'esplanade de la gare, j'y ai rencontré Lucy. Elle a 14 ans, danse merveilleusement ce genre de danse rythmique traditionnelle ici. Elle a exercé son jeune anglais en me contant ses rêves, en me confiant son désir de voyages en occident. Elle mettrait une majuscule à ce mot... Ses amis ont fait une ronde autour de moi. Comme dirait Bécaud: " ils voulaient tout savoir, et Lucy traduisait..."

Hier soir, je suis allé, par dépit, dîner dans un très bel hôtel, par dépit, Lucy n'était pas sur l'esplanade... Elle reprenait l'école aujourd'hui... Je lui ai donné une carte de mes œuvres, avec mon adresse, mon numéro de portable et mon email... Reverrai-je Lucy un jour ? Je suis trop ému déjà, pour entendre ma propre question...

Voilà, ce soir je reprends un train: Taihuan, Pingyao... Retrouver June et sa famille, enfin me débarrasser de mes encombrants cadeaux...

Feng vient me rejoindre cet après midi, je l'attendrai au cyber-café. Et nous tuerons le temps, vraisemblablement en faisant des projets...

Please, don't blaim me if I send mostly in french my "memories", It's a bite difficult to do this twice. I'll try to do it more and more,

Those two last days have been so beautiful in every thing, Two days spent in a college near Zibo by my friends Feng and Mao. Yersterday, we took two buses and a taxi, just to arrive in a small village named I Huan. A real nice place where only happens a story of simple and rural happyness. Don't ask me more, I would not find the words!

Today I have to take a night train from here to Taihuan and Pingyao where my friend June and her family are waiting me. Sad to leave, still...Happy to arrive, that the traveller's life!

Zibo, le 6 octobre 2009

Il semble que blogspot ne marche pas en Chine, je demande donc à JL depuis Bruxelles d'y copier coller ce texte et les suivants.

Techniquement rien de grave, suis juste un peu désapointé de perdre cet outil de travail. En espérant que cette panne soit bientôt réparée.

Pour moi, il ne s'agit sérieusement pas de juger ce qui ne marche pas ou marche, le prix d'un telephone mobile est le même partout: le tier d'un salaire, il s'agit de vendre, de ne pas laisser les salaires partir en épargne, cela est le même partout! Quel pays doit faire la morale à l'autre ? Après cela, chacun devra commencer par faire le ménage à la maison. Les mobiles de luxe sont réservés aux nantis, là non plus pas un problème de frontières... Sauf si l'on s'en tiend aux slogan: Prolaitaires de tous.... Je l'ai vu écrit sur tant de murs !

Passons à mon voyage, c'est déja la septieme fois que je viens en Chine, j'y vais essentiellement pour y voir les amis, mais je ne rechigne pas à en rencontrer de nouveaux, comme tchang dans le train il y a 4 jours, nous nous reverrons bientôt à Beijing. Cette année, j'ai l'intention de voir un peu de pays, d'aller pour la première fois vers l'extrème est.

Une petite semaine à Pekin, la fête nationnale battait son trop plein, impossible de s'approcher du centre ville, je me suis balladé dans les hutongs où la plupart des gens buvaient les images du défilé. Plus tard, un tour dans le centre pour voir ces centaines d'écoliers revenir avec leurs panoplies du jour, tirés dans des caddis de toutes les couleurs. Pas mal de militaires. Rien de vraiment extraordinaire. Je termine la journée en sage touriste et visite l'école de Confucius.

Semaine à tenter de mieux connaître les quartier de Beijing, vraiment j'ai apprécié ces quartiers populaires, créer des hotels au milieu des hutongs permettra peut-être d'en sauver quelques uns...

Suis maintenant à Zibo dans le Chandong, la nourriture y est superbement bonne, je rends visite à Feng. Cet après midi, il me faudra acheter un billet de train pour Pingyao où June et sa famille m'attendent. Là, je préparerai mon séjour au Cambodge, peindrai, et baladerai.

Voilà pour aujourd'hui, j'ai encore plein à raconter, plus tard...

Vais maintenant au cyber caf' voir si je peux envoyer tout ceci à JL pour sa première entrée dans le monde de cyber bernard.

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